Olivia Beziat nutritionniste diététicienne

actu d'Olivia Béziat nutritionniste diététicienne
OBÉSITÉ: Les boissons sucrées renforcent la prédisposition génétique au surpoids

Ces chercheurs de la Harvard School of Public Health constatent qu'une consommation excessive de boissons sucrées est liée à une plus grande prédisposition génétique à un IMC élevé et à un risque accru d'obésité. Cette étude, publiée dans une édition spéciale du New England Journal of Medicine du 21 septembre, sur les boissons sucrées et l'obésité, renforce l'idée que les facteurs alimentaires et génétiques peuvent se renforcer mutuellement pour accroître le risque d'obésité.
L'analyse confirme que la prédisposition génétique au risque d'obésité s'avère deux fois plus important chez les personnes qui consomment une ou plusieurs boissons sucrées par jour que chez celles qui consomment moins d'une boisson par mois.

Mais les chercheurs concluent en disant que les effets génétiques de l'obésité peuvent être compensés par des choix alimentaires et des boissons plus saines!

Source : NEJM September 21, 2012 10.1056/NEJMoa1203039 Sugar-Sweetened Beverages and Genetic Risk of Obesity

 

Des fruits et légumes contre 20% de risque en moins de crise cardiaque
Selon une étude internationale menée sur plus de 30.000 femmes âgées, la consommation d'au moins 6 portions de fruits et légumes par jour réduit de 20% le risque de décès par infarctus du myocarde, en comparaison d'une consommation moyenne de 2,4 portions. L'effet protecteur des fruits et légumes est encore une fois mis en avant grâce à ler richesse naturelle en antioxydants. Ces substances présentes dans les fruits et légumes protègent des dommages aux cellules lors du vieillissement. Il s'agit de la vitamine C, la vitamine E, le sélénium et les caroténoïdes.

Cette étude confirme donc, en pratique, qu'un régime alimentaire riche en fruits et légumes, qui sont une bonne source d'antioxydants, peut réduire le risque de crise cardiaque chez les femmes d'âge moyen et plus âgées.

Source : American Journal of Medicine online September 23 2012 (2012) 125, 974-980 Total Antioxidant Capacity from Diet and Risk of Myocardial Infarction: A Prospective Cohort of Women

 

Illustration Olivia Béziat diététicienne-nutritionniste

Alimentation de l'enfant : un nom rigolo pour manger les haricots !
Pour inciter les enfants à consommer des légumes, faisons preuve d'un peu d'imagination !
C'est ce que démontrent deux études publiées dans la revue Preventive Medicine, menées auprès de centaines d'enfants de 8 à 11 ans.
Alors que l'on sait qu'à cet âge les enfants se mettent à bouder les légumes s'ils ne sont pas stimulés, ces chercheurs démontrent que la clef pour inciter la consommation de légumes dans les restaurants scolaires serait de leur donner des noms amusants. Changer les carottes « à l'ancienne » contre des « carottes à rayons X » entraine une augmentation de leur consommation de 66% en 3 jours seulement, et 99% au bout d'1 mois.
Ainsi, un peu d'imagination pour trouver des noms attractifs et rigolos peut, sans aucun coût supplémentaires, accroitre considérablement la consommation de légumes de nos chers enfants. Ce qui est d'ailleurs vrai, quel que soit l'âge des consommateurs !

Source : Preventive Medicine - Attractive Names Sustain Increased Vegetable Intake in Schools

 

Dormir plus pour perdre du poids ?
Une étude menée au Quebec par les Drs. Chaput et Tremblay démontre que les habitudes de sommeil ne doivent pas être négligées lors d'une volonté de perte de poids.
En effet, le manque de sommeil stimule la consommation alimentaire par la régulation de l'hormone de l'appétit, la leptine. Ainsi, une courte durée de sommeil est associée à une baisse de leptine et une augmentation du poids.
Le sommeil doit donc être inclus, à part entière, dans les facteurs d'équilibre du mode de vie.

Source : CMAJ cmaj.120876; published ahead of print September 17, 2012 Adequate sleep to improve the treatment of obesity

 

Les repas en familles: bons pour la santé
Les chercheurs de l'université Rudgers State du New Jersey ont réalisé une méta-analyse sur 68 études scientifiques déjà publiées associant le repas en famille et la santé des enfants. Les résultats montrent que les enfants qui prennent la majorité de leurs repas en famille profitent d'apports accrus en fruits, légumes, fibres, aliments riches en calcium et en vitamines. Plus la famille prend de repas ensemble, moins les apports d'aliments nocifs pour la santé sont élevés. Enfin, les chercheurs confirment un lien, mais faible, entre les repas de famille et un risque réduit d'obésité pour les enfants : en effet, ils présentent un IMC plus faible que les enfants qui prennent leurs repas « sur le pouce » ou à l'extérieur.

Source : Federation of American Societies for Experimental Biology "Researchers find additional evidence that families that eat together may be the healthiest"